PISTOLET AUTOMATIQUE COLT M 1911 A1

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(Colt M 1911 A1 et son chargeur de 7 balles.)

Calibre 45 (11.43mm)

longueur 216mm

Vitesse initiale 260m/s

Poids (chargeur vide) 1.13kg

Capacité du chargeur 5 balles

Portée utile 600m

C'est au début du XXéme que cette arme fait son apparition au sein de l'armée américaine. Après cinq années de test, le Colt fabriqué par Browning est finalement choisi pour devenir le prochain pistolet équipant l'armée. Il est adopté en 1911 et connait son baptême du feu lors de la Première Guerre Mondiale.

Après la guerre, des améliorations lui sont apportées que vont déboucher sur ce modèle A1 qui fut standardisé. C'est ce dernier modèle qui équipait les forces armées américaines au début du second conflit mondial.

Les avantages de cette arme réside dans sa robustesse, sa fiabilité et surtout la grande efficacité de sa munition 11.43 mm qui en fit le pistolet le plus puissant du conflit. Son principal défaut est son fort recul d'où des difficultés à la manier.

Il était principalement distribué à tous les officiers, sous-officiers ainsi qu'aux conducteurs, servant de mitrailleuse ou de mortier.



FUSIL SEMI-AUTOMATIQUE SPRINGFIELD M 1903

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(Springfield M 1903 A1 et le modèle A4 avec la lunette)

Calibre 30 (7.62mm)

longueur 1097 mm

Vitesse initiale 815m/s

Poids (chargeur vide) 3.94kg

Capacité du chargeur 5 balles

Portée utile 600m

Le fusil Springfield était lui aussi un vétéran de la Première Guerre Mondiale. Apparut en 1903, en copiant bon nombre d'éléments du Mauser modèle 1898 allemand, il resera en service dans les forces américaines jusqu'en 1945.Le Springfield étant réputé pour sa grande précision, il devint naturellement le fusil de précision à lunette de l'armée américaine avec le modèle A4.

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(Soldat américain qui nettoie son fusil Springfield M 1903 A4 avec sa lunette)

Au début de la guerre, le corps des Marines était pourvu uniquement du fusil Springfield et engagea les premières actions contre les Japonais avec, notamment la campagne de Guadalcanal. Au fur et à mesure de l'avance du conflit, les unités furent cependant équipés avec le nouveau fusil automatique Garand.



FUSIL AUTOMATIQUE M1 GARAND

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(Présentation du M1 garand, sur laquelle on voit bien le « double canon ».)

Calibre 30 (7.62mm)

longueur 1103 mm

Vitesse initiale 855m/s

cadence de tir 30 coups/min

Poids (chargeur vide) 4.37kg

Capacité du chargeur 8 balles

Portée utile 600m

C'est à partir d'un modèle de fusil automatique des années 20 de JohnC.Garand, que furt réalisé en 1937 le M1 Grand. Il fut le premier fusil automatique à équiper l'armée. Destiné à remplacé le M1903 Springfield, ceci n'eut définitivement lieu qu'après 1945.

Le fonctionnement se faisait par emprunt des gaz du canon, grâce à un piston qui se trouvait dans un cylindre sous le canon. Le piston, après un tir, venait pousser la culasse alors dans son prolongement, cela entrainait le déverrouillage de cette dernière et l'éjection de la douille. Enfin son mouvement en avant chambrait une nouvelle cartouche et reverrouillait la culasse.

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(Parachutiste américain en Normandie posant avec son M1 Garand)
(On voit le cylindre sous le canon par lequel est fait l'emprunt de gaz permettant l'éjection de la douille.)

Le chargeur contenait 8 balles à cause des munitions de .30. Il ne pouvait être retiré que lorsque la dernière balle avait été tiré, ceci provoquait alors un bruit caractéristique, une sorte de cliquetis. Il faut noter que les soldats ennemis étaient à l'affût de ce bruit pour éventuellement lancer un assaut, ce qui poussa parfois les soldats américains à imiter le bruit pour provoquer la charge adverse.

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(Marines sur Iwo Jima mettant en joue son M1 Garand pour la photo.)

Le M1 était une arme fiable et robuste. Son principal inconvénient était son poids important, mais de ce fait il était stable et son recul peu important. Avec cette arme, l'armée américaine augmenta considérablement sa puissance de feu, face à des armées équipées pour la grande majorité d'armes à verrouillage manuel.

FUSIL AUTOMATIQUE M1 CARABINE

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(Carabine M1 et son équivalent pour parachutiste avec la crosse repliable, M1A1.)

Calibre 30 (7.62mm)

longueur 905 mm

Vitesse initiale 610 m/s

cadence de tir 45 coups/min

Poids (chargeur vide) 2.48 kg

Capacité du chargeur 15 balles

Portée utile 250 m

Dans les années 20, l'armée américaine voulait doter les troupes qui n'étaient pas en première ligne (artilleurs, chauffeurs etc...) d'une arme plus puissante que le simple pistolet. Mais avec la volonté en parallèle de mettre en service le M1 Garand, le projet avança lentement. Il fut relancer grâce aux évènements de 1940. Sa fabrication débuta en Octobre 41. L'aspect ainsi que le fonctionnement étaient similaires à ceux de M1 Grand.

Bien qu'à l'origine destiné à équiper les troupes arrières, elle fut utilisé en première ligne lors de son baptême du feu en Afrique du Nord en 1942. Elle devint très vite une arme très populaire au sein des troupes bien que sa portée et sa puissance soient inférieures à celle du Garand. Cependant plus légère, elle avait une cadence plus élevée et un chargeur contenant quasiment le double de balles.

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(Marines américain sur le Mont Suribachi à Iwo Jima, visant un potentiel ennemi avec sa carabine M1.)

La carabine fut décliné en plusieurs versions. Un modèle avec crosse repliable (le M1A1) conçu pour les parachutistes, une version M2 pour le tir à répétition et un modèle M3 pour les tireurs d'élite.



PISTOLET MITRAILLEUR THOMPSON M 1928 M1

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(Thompson M 1928 A1 avec un chargeur de 20 coups.)

Calibre 45 (11.43mm)

longueur 813 mm

Vitesse initiale 280 m/s

cadence de tir 675 coups/min

Poids (chargeur vide) 4.88 kg

Capacité du chargeur 20,30,50 ou 100 balles

Portée utile 200 m

Le Thompson ou "Tommy Gun" fut mis au point lors de la Première Guerre Mondiale. Il tire son nom du Général Thompson qui participa à son élaboration. Destiné au départ à "faire le ménage dans les tranchées", il n'apparut qu'en 1918 et trop pour être délivré. Finalement c'est au cours des années 20 qu'il acquiert une certaine renommée, étant utilisé par de nombreux gangsters américains. L'armée américaine n'étant pas intéressé par un pistolet mitrailleur avant l'ouverture du second conflit mondial.

C'est en 1938 qu'elle commence à en être équipée en grandes quantités. L'armée britannique en sera également dotée. En 1942, le modèle M1 est adoptée par l'armée américaine. Quelques modifications sont apportées comme l'abandon du chargeur tambour pour un chargeur droit de 30 coups.

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(Marines couvrant la progression de son camarade sur Okinawa avec son Thompson M 1928.)

Le Thompson était une arme lourde et encombrante, cependant il était très apprécié par les soldats, il était fiable, stable et disposait d'une bonne puissance de feu. En Angleterre, les commandos refusèrent de s'en séparer quand il leur fut offert des Sten. Ce fut le même rengaine dans les unités américaines avec l'arrivée du M3.



PISTOLET MITRAILLEUR M3 (GREASE GUN)

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(Pistolet-mitrailleur M3 « Grease Gun »)

Calibre 45 (11.43 mm)

longueur 756 mm

Vitesse initiale 400 m/s

cadence de tir 400 coups/min

Poids (chargeur vide) 3.7 kg

Capacité du chargeur 30 balles

Portée utile 100 m

Le pistolet-mitrailleur M3 fut mis au point au cours de l'année 1942, pour remplacer le Thompson trop coûteux et qui de surcroît se révélait difficile à produire. On s'insipira du Sten britannique ainsi que du MP 40 allemand.

Le M3 était une très bonne arme, fiable, résistante à l'eau, la poussière ou la boue, sa carcasse ne contenant aucune ouverture à part la fenêtre d'éjection. Dû à sa cadence de tir relativement faible pour un pistolet-mitrailleur, il était stable et précis. Il avait un chargeur de 30 balles et un autre avantage notable car il pouvait aussi bien utilisé des munitions de calibre 45 que du ç mm Parabellum allemand. C'est pourquoi, il fut très apprécié par les mouvements de résistance. En 1944, une crosse repliable métallique qui pouvait servir de baguette de nettoyage, d'outil de démontage fut ajouté.

Malgré tous ses avantages, le M3 qui était un digne successeur du Thompson ne fut jamais vraiment populaire parmi l'armée américaine. Elle lui donnèrent des surnoms péjoratifs principalement sur sa forme "Grease Gun" (pompe à graisse), "cake decorator" (seringue à décorer les gateaux, poche à douilles). Son principal défaut fut son chargeur qui avait tendance à s'enrayer.

FUSIL-MITRAILLEUR BROWNING AUTOMATIC RIFLE (BAR)

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(Browning Automatic Rifle avec bipied lui permettant un tir de suppression plus efficace.)

Calibre 30 (7.62 mm)

longueur 1219 mm

Vitesse initiale 850 m/s

cadence de tir 550 coups/min

Poids (chargeur vide) 9.5 kg

Capacité du chargeur 20 balles

Portée utile 800 m

L'origine du Browning Automatic Rifle (BAR) remonte à le Première Guerre Mondiale (1917). L'armée américaine n'était alors équipée que d'un millier de mitrailleuse lourde, ainsi qu'un grand nombre de mitrailleuses légères Chauchat française qui ne donnèrent pas satisfaction. L'idée devait être qu'une infanterie puisse progresser dans les No Man's Land tout en se protégeant par tous les moyens. C'est avec cet objectif que John Browning conçu le BAR. Il fut introduit sur le front en septembre 1918. Puis devint par la suite l'arme d'appui réglementaire légère de l'infanterie. Les Etats Unis débutèrent la guerre avec cette arme en 1941.

Il est à noter que le BAR n'est pas une mitrailleuse tel qu'on l'entend, il s'agit plus d'un fusil automatique à tir rapide. Son chargeur ne contenant que 20 balles, trop peu pour une mitrailleuse mais parfaitement adaptée pour un tir au coup par coup ou par courtes salves. Le BAR reste un compromis entre différentes catégories d'armes. Trop peu de balles, pas assez puissant, trop lourd (environ 10 kgs) il offre moins d'avantages que le Garand.

Malgré tout, le BAR eut une longue carrière et fut l'une des armes les plus importantes et réputées de la Seconde Guerre Mondiale.

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(Soldats américains en Normandie. Celui de droite porte son BAR)

Article écrit par Charles (Bucéphale)